Déballage et initialisation
L’OpenRun arrive dans un petit emballage blanc, très design et moderne. Il est très simple à déballer et est fourni avec la notice d’utilisation, le câble de charge en branchement USB-A (attention, la prise secteur n’est pas fournie) et un pochon de transport.
Dans mon cas, j’ai reçu le Shokz OpenRun Mini, en coloris violet lilas. Et tant mieux, car je pense que la version "normale" aurait été trop grande pour moi. Celle-ci était parfaitement adaptée à mon crâne qui, je dirais, est assez petit. J'ai directement apprécié sa couleur originale, mais aussi et surtout sa qualité de fabrication. Au toucher, il a un revêtement effet peau de pêche le rendant très doux. À la manipulation, il est souple tout en restant solide : on sent qu'on peut le tordre et l'étirer sans risquer de le déformer.
Vient alors l'initialisation. Sans surprise, elle est très simple, comme pour tous les autres casques et écouteurs Bluetooth modernes. Il suffit d'appuyer sur le bouton "allumer" (le même que pour l'augmentation du volume) jusqu'à entendre une petite voix dire "Prêt à être connecté". Il faut alors se rendre dans les paramètres Bluetooth de son smartphone, l'activer et cliquer sur l'appareil intitulé "OpenRun by Shokz". Et voilà !
Il est également possible d'activer la connexion multipoint, qui permet au casque de se connecter à deux appareils en même temps. Je vous passe les détails techniques que vous retrouverez dans la notice d'utilisation, mais c'est encore une fois assez simple. J'ai pu connecter l'OpenRun à ma montre connectée et passer d'un appareil à l'autre automatiquement sans aucun souci.
Une fois la connexion établie, l’appareil est prêt à être utilisé !
> Comment choisir entre un casque et des écouteurs ?
Premier test
Pour ce premier test, j'ai décidé d'essayer le casque dans le sport pour lequel il est spécifiquement prévu : la course. Alors c'est parti, j'enfile mes baskets ! J'ai commencé évidemment par positionner le casque sur mes oreilles. Il s'installe très bien et ne pèse pas du tout sur les oreilles. Attention cependant, si vous avez comme moi des piercings sur les oreilles (particulièrement le conch et le tragus), il risque de les presser un peu. Mieux vaut donc essayer le casque d'abord et avoir des piercings bien cicatrisés ! Pas de problèmes avec mes cheveux néanmoins : attachés ou détachés, l'arceau du casque passe dessus ou dessous sans gêner le moins du monde !
La conduction osseuse était une toute première pour moi, et je dois dire que j'ai été impressionnée par les performances de l'OpenRun. La qualité sonore est indéniable, la musique ressort vraiment comme lors d'une écoute avec des écouteurs intra-auriculaires, la pression et la gêne interne en moins. De même pour les podcasts, même avec des voix douces ou plus faibles, le son semble sortir de nulle part et est pourtant parfaitement clair et audible. Moi qui n'aime pas courir avec mon iPhone dans la poche, j'ai pu utiliser le casque avec mon Apple Watch sans rencontrer le moindre problème de transmission, ce qui est un excellent point.
Le gros avantage de la conduction osseuse durant la pratique sportive, c'est qu'elle permet aussi d'entendre le monde autour, permettant de garder un rapport sensoriel à l'extérieur, essentiel pour éviter les accidents par exemple. Et en ce sens, le Shokz OpenRun excelle. On reste parfaitement au fait de ce qu'il se passe autour tout en entendant sa musique, créant un équilibre agréable.
Pour le contrôle de la musique depuis le casque, il se fait grâce à plusieurs boutons :
- À droite :
- Le bouton augmenter le volume/éteindre et allumer le casque ;
- Le bouton diminuer le volume ;
- À gauche : un seul gros bouton de contrôle du son
- Appuyer une fois longuement : activer l'assistant vocal de l'appareil connecté ;
- Appuyer une fois brièvement : pause/relancer ;
- Appuyer deux fois : passer à la musique suivante ;
- Appuyer trois fois : recommencer du début ou remettre la musique précédente.
Si le bouton gauche est très utile, notamment la triple pression qui revient en arrière, je note tout de même que les deux boutons de droite sont très petits, et peuvent être difficiles à manier en courant, d'autant plus avec des gants ou si vous avez de gros doigts.
Pendant la course, je ne l'ai absolument pas senti. Ses quelques 26 grammes et sa structure font qu'une fois posé, le casque devient, sans exagérer, à peine perceptible. De même, il est stable. En marchant, en courant, en sautant, en séance de fractionné comme en balade tranquille, il reste en place et ne bouge pas. Finis les écouteurs qui tombent ou le casque qui glisse ! Plus besoin de s'occuper de la musique pendant son footing. Je note tout de même un point de vigilance pour les adeptes de musique rock, phonk ou électro : en fonction du volume, les basses peuvent faire trembler les transducteurs sur les tempes, ce qui n'est pas forcément très agréable.
Après la course, j'ai fait une séance de pilates au sol. Je pensais que le casque ne serait pas adapté et me gênerait pendant mes exercices, mais pas du tout ! Le dos de la tête posé à plat ou sur le côté, il ne bouge toujours pas et ne gêne pas le positionnement de la tête. C'est donc véritablement un compagnon de tous les jours pour le sport. Mais sur la longueur, qu'est-ce que ça donne ?
Sur la durée
Le premier gros point positif de l'OpenRun sur la durée, c'est son autonomie. À raison d'une séance de sport de 40 min par jour, j'ai pu sans problème l'utiliser pendant une dizaine de jours sans avoir à le recharger. Et quand il a fallu le faire, j'ai récupéré environ 1h30 d'autonomie en seulement 10 min de charge grâce à la recharge rapide ! C'est un énorme point positif pour les têtes de linotte comme moi.
Autre atout : sa résistance. Malgré la sueur, la pluie et le vent, il n'a pas une seule fois failli à la tâche ni ne s'est abîmé. Il s'utilise réellement en toutes circonstances et sous toutes les météos.
En revanche, si comme nous le disions, le Shokz OpenRun est idéal durant la course, il l'est beaucoup moins dans d'autres environnements plus bruyants. Hors de l'habituel parc ou salle de sport dans lesquels vous courrez, l'écoute est en effet moins aisée. Par exemple, dans les transports en commun, le brouhaha ambiant n'est pas couvert par la musique et empêche même de bien l'entendre. Il se destine donc véritablement à une utilisation sportive et se limite un peu dans le quotidien. Néanmoins, le son diffusé n'est pas audible par les personnes autour, ce qui reste un point positif pour une utilisation en public.
Enfin, en appel, l'OpenRun offre des performances très solides. La voix de l'interlocuteur ressort très bien et celle de l'appelant est très bien transmise et isolée des bruits de fond grâce à la technologie PremiumPitch.
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