Je suis suspendu au milieu de l’espace. Devant moi s’étend l’infini des galaxies et autres planètes. Je tourne la tête et remarque que des astéroïdes gravitent autour de moi. La sensation d’immensité est bluffante. Un menu, en hologramme, s’affiche ensuite devant moi. Les mouvements de ma tête me permettent de sélectionner une mission. Et c’est parti ! Me voici aux commandes d’un petit vaisseau spatial. Rapidement des lumières rouges s’affichent sur mon écran : des vaisseaux ennemis m’ont pris en chasse. Le temps de les repérer et s’ensuit une course poursuite au milieu des astéroïdes. Le vaisseau accélère et virevolte dans le décor au gré des mouvements de ma tête. Plusieurs ennemis tombent, malheureusement, une erreur d’inattention et je finis dans un astéroïde. Fin de la mission. Retour à la réalité en enlevant le casque Samsung Gear VR.
Une expérience dépaysante
Un peu sceptique au départ, j’avoue que ce premier essai de réalité virtuelle m’a scotché. La sensation de dépaysement est totale. Que ce soit dans l’espace, sur terre ou sous la mer, j’ai eu l’impression de voyager. L’image réagit parfaitement au mouvement de la tête. On se surprend même à chercher ses mains (qui n’apparaissent pas). Les sensations de vitesse et de vide sont aussi très réussies.
Un fonctionnement très simple
Le Gear VR est assez simple à utiliser. Il suffit d’installer un Samsung Galaxy S6 à l’endroit prévu sur la face avant et on met le casque sur la tête. Les sangles sont réglables et une petite molette permet de régler la netteté de l’écran. Je l’ai trouvé assez stable et plutôt léger. Un pavé tactile sur le côté droit du casque permet d’interagir avec les applis.
Une fois sur la tête, il faut suivre les instruction et télécharger l'application Oculus Gear VR. Ensuite automatiquement on se retrouve dans un salon moderne avec devant soi un menu. On peut télécharger de nouvelles applis et accéder à sa bibliothèque. J’ai trouvé le store Oculus assez fourni, autant en softs gratuits que payants.
La qualité de l’image
Utilisant l’écran du Samsung S6 divisé en 2, les pixels de l’image sont visibles sans pour autant que cela gêne l’immersion. L’écran étant assez proche, j’ai trouvé que les yeux avaient tendance à fatiguer rapidement (15-20 minutes). Enfin, si le centre de l’image est net, les bords ont tendance à être flous.
*Le Gear VR ne doit pas être utilisé par des enfants âgés de moins de 13 ans.
Voyagez d’expériences en expériences
Au cours de cet essai, j’ai eu l’occasion de visiter le système solaire en taille réelle, de plonger dans les fonds marins à la découverte de la faune marine ou encore voler à dos de dragon. Les sensations sont à chaque fois au rendez-vous.
Côté jeux, les versions d’essai testées sont très plaisantes et offrent une immersion que je n’avais jamais encore vue en jeu. J’ai eu l’impression de faire partie intégrante du jeu. Le seul bémol est que la plupart des applis sont en anglais. A savoir : certaines nécessitent l'usage d'une manette externe. Il est aussi possible de regarder des films ou des séries comme si vous étiez devant un écran de cinéma.
A savoir : lorsque le téléphone chauffe trop, il se met en sécurité et impose un arrêt pour refroidir.
Une innovation qui promet
Au final, que penser de cette première approche ? Pour ma part, je l’ai trouvé très concluante. Au sein de notre open space, nous avons été nombreux à être complètement dépaysés par cette expérience, même ceux qui n’ont pas de sensibilité vidéoludique. Les amateurs de nouvelles technos et de sensations y trouveront leur compte.
Et vous, avez-vous déjà essayé des casques de réalité virtuelle ? Partagez votre expérience dans les commentaires.
