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La prise de conscience écologique vous décourage d’envisager un prochain voyage en avion ? Ne désespérez pas, il existe des alternatives pour continuer de voyager sans polluer autant. Focus sur les alternatives et l’état d’esprit à adopter.
L’avion : le mode de transport le plus polluant
Clairement, toutes les voix s’accordent à dire que l’avion remporte la palme en matière d'empreinte carbone excessive et que ce sont massivement des voyages d’agrément qui encombrent le ciel. Si le trafic aérien a été stoppé net en 2020 avec la crise sanitaire, il a repris de plus belle depuis.
Bien sûr, l’avion n’est pas écologique, mais il présente bien d’autres inconvénients qui peuvent aussi vous encourager à chercher une alternative.
Des aéroports excentrés et mal desservis
Particulièrement en France, les aéroports sont souvent localisés très loin des centres urbains et mal desservis, ce qui engendre un surcoût non-négligeable quand on additionne les multiples taxis à payer au prix fort. En optant pour d’autres options, vous allez réduire votre facture, car les gares ferroviaires ou routières sont, la plupart du temps, beaucoup plus accessibles…
Des heures d’attente à l'aéroport…
Avec le manque de personnel pour enregistrer les bagages, les passages de sécurité, la douane… il faut arriver plus de deux heures en avance si on ne veut pas rater son avion. Du coup, pour les distances moyennes, si on additionne le temps d’attente au temps de voyage, la différence n’est pas si énorme selon les destinations.
Quels sont les modes de transport les moins polluants pour remplacer l'avion ?
Vous vous demandez quels sont les solutions à privilégier pour partir en vacances ? Le train arrive en tête de liste pour les distances moyennes. L’autocar et le co-voiturage sont plus lents certes, mais sont tout à fait louables dès lors que les véhicules sont complets. Votre destination est de l’autre côté de la mer ? Sachez qu’un paquebot pollue autant qu’un avion. La croisière s’amuse n’entre pas dans les solutions présentées ici… Il reste le bateau à voile si vous voulez naviguer écolo !
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Où voyager sans prendre l’avion ?
Si vous avez décidé de limiter vos trajets en avion, vous allez devoir renoncer aux contrées lointaines ou prévoir beaucoup plus de temps pour y arriver. Ce n’est pas la peine d’aller forcément loin pour ressentir un dépaysement. Renoncer à l’avion, c’est (re)prendre conscience des distances réelles et du temps qu’il faut pour les franchir. Partir moins loin fait partie du processus. Le temps de trajet doit s’inclure dans votre projet désormais et éventuellement faire l’objet d’étapes. Les compagnies de train préparent d’ailleurs le retour des lignes de nuit avec couchettes pour traverser l’Europe ! Vienne, Milan, Munich sont déjà accessibles depuis Paris la nuit, mais bientôt d’autres villes rejoindront la liste comme Berlin, Barcelone ou Venise en 2024.
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Etat d’esprit : adoptez le slow travel !
Renoncer à prendre l’avion, c’est accepter de prendre plus de temps pour faire chaque chose, voyager et visiter y compris. Vous aviez l'habitude de programmer des journées marathon et d'arpenter les monuments en faisant le tour de la ville en trois jours ? Le slow travel, c’est se poser et prendre le temps d’explorer le quartier où on loge, c’est discuter avec la personne responsable du café ou de la boutique du coin pour connaître les bons plans, les jours de marché, le meilleur resto du quartier, etc. Ce mode de tourisme s'appuie sur les coutumes locales pour y participer ou les observer, ou faire des rencontres avec les autochtones… Au final, le slow travel est beaucoup plus reposant et moins stressant. N'est-ce pas le but des vacances ?
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