Lexique du monde du rugby à XV

Geoffroy
Publié le 11/01/2019
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Envie d'impressionner vos invités avec votre culture linguistique du monde du ballon ovale ? On vous donne des cours de rattrapage à quelques heures des premiers matchs. Prêt à entrer dans la mêlée ? C'est parti !

Vous avez chaussé les crampons ? Vous êtes prêt à faire des raffuts et éviter les plaquages ? Révisons ensemble vos classiques.

Arrêt-buffet : pas de pause dej’ dans ce cas. Ici on parle d’un plaquage puissant. L’adversaire a l’impression de se prendre un "buffet", d’où l’expression.

Bleus : Cocorico ! C’est le surnom donné aux joueurs de l’équipe de France de rugby à XV. 

Plaquage au rugby
 

Boîte à gifles : quand on dit que la boîte à gifles est ouverte, c’est que la tension entre les joueurs grimpe et que quelques-uns distribuent des avertissements (sous formes de gifles) à leurs adversaires.

Caramel : ici on ne parle pas de sucrerie mais bien d’un plaquage spectaculaire qui stoppe net le joueur adversaire. De quoi lui passer l’envie de passer ;-)

Décrassage : juste après un match (le lendemain ou surlendemain), il y a le décrassage. C’est un entraînement qui permet de détendre les organismes tout en les maintenant dans de bonnes conditions physiques. 

Jeune joueur de rugby
 

Écran : il s’agît d’une obstruction qu’un joueur effectue en passant devant un de ses coéquipiers porteur du ballon. L’adversaire ne peut donc pas le plaquer.

Éponge magique : imbibée d’eau froide et apportée par le médecin du XV, elle permet au joueur sonné sur le terrain de retrouver ses esprits après un choc.

Frigo : quand on va au frigo au rugby, ce n’est pas par plaisir. En effet, c’est quand l’arbitre vous sanctionne d’un carton jaune, ce qui vous exclue temporairement 10 minutes du terrain. 

Joueur qui résiste à un plaquage
 

Haka : c'est un chant guerrier propre à la culture Maori. Les équipes du Pacifique Sud possèdent chacun le leur. Exécuté avant le coup d'envoi, il a pour but d'intimider les adversaires et donner du courage aux joueurs.

Mêlée : elle oppose 16 joueurs (8 avants de chaque côté) qui vont s'affronter pour la possession du ballon. C'est une épreuve de force qui commence par la traditionnelle formule de l'arbitre "Flexion. Touchez. Stop. Entrez !".

Nettoyage : plus fort qu’un ménage de printemps, "nettoyer" un ruck (un regroupement au sol de joueurs) signifie que l’on dégage les adversaires qui gênent la sortie du ballon de manière rugueuse.

Pick and go : c’est une technique qui vise à récupérer le ballon au sol dans une mêlée ouverte et de partir dans l’axe droit pour fixer les défenseurs dans un regroupement. Le but étant après de fixer de plus en plus de défenseurs pour ensuite les déborder sur les côtés

Joueur de rugby au sol
 

Plaquage : un plaquage dans les règles de l’art s’effectue en ceinturant le joueur avec ses bras pour le plaquer au sol.

Transformation : à la suite d’un essai marqué dans l’en-but adverse, le buteur de l’équipe peut ramener 2 points supplémentaires à son équipe. Comment ? En faisant passer le ballon entre les deux poteaux avec un coup de pied au sol. La frappe se situe dans l’axe profond d’où le ballon a été plaqué dans l’en-but. Un essai au centre des poteaux, promet donc une transformation plus facile pour le buteur.

Troisième mi-temps : à ce moment de la partie, les rivalités sont mises de côté pour fêter le fait d’avoir joué un beau match ensemble autour de boissons et de victuailles avec les arbitres.